Wednesday, March 3, 2021

Allocution de Madame l’ambassadrice Linda Thomas-Greenfield lors d’une conférence de presse sur le programme de travail de mars et la présidence du Conseil de sécurité des Nations unies par les États-Unis

Department of State United States of America

Traduction fournie par le département d'État des États-Unis à titre gracieux



Mission des États-Unis auprès des Nations unies
Madame l'ambassadrice Linda Thomas-Greenfield
Représentante des États-Unis auprès des Nations unies
Le 1er mars 2021
Allocution

Bonjour. Ou est-ce l'après-midi, me semble-t-il ? Bon après-midi . Vraiment, c'est un honneur pour moi d'être ici, et je veux vous souhaiter, à toutes et à tous, la bienvenue ici. Je me réjouis d'avoir de nombreux rendez-vous de ce type avec vous à l'avenir.

Comme vous le savez, les États-Unis assument aujourd'hui la présidence du Conseil de sécurité des Nations unies, et nous sommes prêts à nous mettre au travail. Heureusement, j'ai eu l'occasion au cours de mes trois premiers jours ici – je suis arrivée ici jeudi matin – et au cours de ces premiers jours depuis mon arrivée, j'ai remis mes lettres de créance au secrétaire général, puis j'ai eu l'occasion, dans un marathon de trois jours, de rencontrer tous les membres du Conseil de sécurité afin de pouvoir être prête à commencer ce matin.

Dans son discours inaugural, le président Biden a déclaré que l'Amérique s'engagerait avec le monde, que nous réparerions nos alliances et que nous serions un partenaire solide et digne de confiance pour la paix, le progrès et la sécurité. Il a promis qu'il serait, que nous serions une nation qui mène, selon ses mots, pas simplement « par l'exemple de sa puissance, mais par la puissance de son exemple. »

C'est ainsi qu'il m'a demandé de représenter les États-Unis aux Nations unies. En renouant avec le monde, en rétablissant nos alliances et nos partenariats, en montrant l'exemple et en maintenant les principes américains, et le peuple américain, au centre de notre programme de politique étrangère.

L'administration Biden-Harris a d'ores et déjà concrétisé cette vision. Nous avons renoué avec le monde en renouvelant notre leadership au sein d'institutions internationales essentielles. Nous réparons nos alliances et rétablissons les partenariats qui font progresser notre sécurité et notre prospérité.

Sous le leadership du président Biden, nous avons rejoint l'Organisation mondiale de la santé. Nous nous sommes engagés à continuer de financer l'organisation, car nous savons combien il est important pour nous de travailler de manière coordonnée sur la COVID-19 et de mieux nous préparer à l'échelle mondiale aux futures pandémies à venir. Nous pensons que nous pouvons faire de l'OMS une organisation plus intelligente, plus agile et plus dynamique en retroussant nos manches et en nous impliquant.

Le président Biden a également annoncé un financement à hauteur de 4 milliards de dollars pour COVAX, en guise d'acompte sur le travail que nous devons accomplir pour éradiquer la menace de la COVID-19 dans le monde.

Nous avons été fiers de rejoindre l'accord de Paris, que nous avons contribué à former, car la seule façon d'inverser les effets du changement climatique est d'unir nos forces. C'est un problème qui touche tout le monde, dans toutes les nations, sur tous les continents. Nous encourageons donc tout le monde à se joindre à nous pour relever les ambitions avant le sommet sur le climat que le président prévoit d'organiser à l'occasion de la Journée de la Terre.

Nous avons également rétabli le soutien financier et politique au Fonds des Nations unies pour la population, en éliminant la règle du bâillon mondial concernant les droits génésiques.

Nous sommes immédiatement revenus au sein du Conseil des droits de l'homme et nous avons annoncé notre intention de nous présenter aux élections. Ce siège qui nous donnerait l'occasion de faire progresser nos valeurs démocratiques les plus chères dans le monde entier et de contrecarrer les initiatives visant à saper nos principes et nos valeurs démocratiques.

Et dès le tout premier jour de son entrée en fonction, le président Biden a pris des mesures pour s'assurer que l'Amérique montre à nouveau la voie, comme il l'a dit, par la puissance de notre exemple.

Nous avons mis fin au décret visant à restreindre l'entrée de musulmans sur notre territoire, nous avons lancé une initiative à l'échelle du gouvernement pour faire progresser l'équité raciale, nous protégeons les bénéficiaires de la loi DREAM Act, nous avons annulé l'interdiction faite aux transgenres de servir dans notre armée et nous avons rétabli notre programme d'admission de réfugiés. L'Amérique éclaire une fois de plus de sa lumière de liberté celles et ceux qui en ont le plus besoin.

Nous nous engageons à nouveau à défendre la démocratie et les droits de l'homme dans tous les domaines et, dans le cadre de cette initiative, le président Biden accueillera un sommet mondial pour la démocratie afin de renouveler l'esprit et l'objectif commun des nations du monde libre.

Ces actions reflètent non seulement nos valeurs en tant qu'Américains, mais elles font également progresser la sécurité et la prospérité des Américains, ainsi que des autres peuples dans le monde.

En rejoignant l'OMS, nous travaillerons à éradiquer la pandémie qui a fait plus de victimes américaines que les champs de bataille de la Première Guerre mondiale, de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre du Vietnam réunies.

En rejoignant l'accord de Paris, nous luttons contre les ouragans dévastateurs, les incendies, les coupures de courant et les tempêtes qui ont détruit les maisons et les vies de tant de millions de nos amis et voisins.

Bien entendu, ce n'est pas uniquement dans notre intérêt. C'est aussi dans l'intérêt de nos amis, et de nos alliés, et même de ceux qui ne sont pas nos amis, dans le monde entier, car la diplomatie n'est pas un jeu à somme nulle. La paix, le progrès, la prospérité et la sécurité nous servent à tous.

C'est dans cet esprit que nous abordons notre présidence du Conseil de sécurité des Nations unies en mars. L'Amérique est de retour à la table des discussions, au sens propre comme au sens figuré. Nous nous engageons d'une manière très nouvelle.

Le mois de mars est le Mois de l'histoire des femmes, et nous sommes fiers de coparrainer une réunion en formule Arria avec l'Irlande, le Mexique, le Kenya et la Tunisie pour attirer l'attention sur le travail qui reste à accomplir en matière d'égalité des sexes dans le monde. Nous exigerons des comptes pour l'exploitation et les abus sexuels généralisés qui ont augmenté pendant cette pandémie.

Et nous compléterons le travail de la Commission des Nations unies sur la condition de la femme. Nous accorderons une attention particulière au thème central de cette année : insister sur la participation et la prise de décision pleines et effectives des femmes dans la vie publique.

Dans le prolongement de l'annonce faite ce matin par le secrétaire d'État Blinken, selon laquelle les États-Unis fourniront des fonds pour soulager la situation humanitaire déchirante au Yémen, nous mettrons les crises humanitaires urgentes sous les feux de la rampe. Nous nous pencherons plus particulièrement sur la famine et la faim induites par les conflits au Yémen et en Éthiopie lors de notre événement phare du 11 mars.

Ce débat ouvert au sein du Conseil sera l'occasion de sensibiliser le monde à ces crises humanitaires croissantes et dévastatrices, et d'en appeler au leadership du Conseil pour apporter des solutions urgentes et nécessaires. Dans ces régions, la guerre et l'instabilité ont laissé des millions de personnes et deux millions d'enfants de moins de cinq ans en danger de famine et de malnutrition aiguë. Nous ne pouvons pas rester sans rien faire.

En outre, lors de la séance d'information mensuelle sur le Yémen le 16 mars, nous nous concentrerons sur la profondeur des souffrances et l'extrémité de la crise humanitaire dans ce pays. Le désastre humanitaire est tout simplement insoutenable et nous devons y faire face de front.

En ce qui concerne le continent africain, nous aurons une séance d'information sur le Soudan du Sud, UNMISS, le 3, le Soudan, UNITAMS, le 9, ainsi qu'une discussion sur la Libye le 24, et la RDC, MONUSCO, à la fin du mois le 30.

Je voudrais à nouveau exprimer notre profonde tristesse et nos condoléances pour la mort tragique de l'ambassadeur italien en république démocratique du Congo, Luca Attanasio, et de deux autres personnes lors d'une attaque contre un convoi du Programme alimentaire mondial. Leur travail pour faire avancer la démocratie, les droits de l'homme et la paix ne sera pas oublié. Et je pense que le point à prendre en compte est que les diplomates et les travailleurs humanitaires sont toujours dans la ligne de mire, et nous devons travailler pour les protéger. Tous les efforts doivent être faits pour trouver les auteurs et les faire répondre de leurs actes.

Le 15 mars marque le 10e anniversaire du conflit syrien. Dix ans de souffrances énormes et totalement évitables. Dix ans d'un conflit insupportable. Dix ans de morts innombrables de civils innocents. La situation ne fait qu'empirer. Aussi nos trois réunions mensuelles sur la Syrie prendront-elles un poids et un sérieux supplémentaires. Il est temps de trouver l'unité et de se mettre d'accord sur de vraies solutions. Le 11e anniversaire ne peut pas ressembler au 10e.

En ce qui concerne le reste de la région, nous aurons le débat trimestriel sur l'Afghanistan le 23 et la séance d'information mensuelle sur les questions israélo-palestiniennes le 26. Tous deux arrivent à un moment crucial, sur des questions de la plus haute importance, et nous attendons avec impatience que des discussions réelles et productives aient lieu.

Nous sommes prêts à soulever et à mettre sur la table les crises critiques et émergentes qui se produisent dans le monde entier, y compris les situations en Éthiopie, en Birmanie et en Haïti. Le coup d'État antidémocratique en Birmanie est particulièrement préoccupant, et nous le suivrons de très près au cours de notre présidence. De même, au cours de notre présidence, nous veillerons à ce que le Conseil reste agile et prêt à agir pour faire face aux menaces qui pèsent sur la paix et la sécurité internationales, où qu'elles se présentent.

Tout au long de ces séances d'information, débats et discussions, les États-Unis s'efforceront de faire venir des représentants d'ONG et des membres de la société civile qui sont sur le terrain pour nous fournir un compte rendu direct de la situation. Leurs perspectives inestimables nous serviront énormément, garantissant que nos solutions sont adaptées et les besoins – sont adaptées aux besoins des personnes qui nécessitent leur aide.

En plus de faire venir des membres de la société civile, je pense que nous aurons des invités très spéciaux tout au long du mois.

Comme vous pouvez le voir, nous avons mis en place un programme de travail incroyablement chargé. Les questions qui sont sur la table sont urgentes, elles sont mondiales et nous confèrent de lourdes responsabilités, que nous ne pouvons pas prendre à la légère.

Le président Biden aime à dire que l'Amérique – qu'en Amérique, il n'y a aucun problème que nous ne puissions résoudre si nous travaillons ensemble, et je sais pertinemment que c'est vrai.

Je sais aussi, pour avoir été diplomate des États-Unis pendant des décennies, sur quatre continents, qu'il en va de même lorsque les nations travaillent de concert à la prospérité, à la sécurité et à la paix.

Il n'y a aucun problème que cet organe ne puisse résoudre si nous décidons de nous y attaquer ensemble.

De plus, nous sommes au plus fort lorsque nous trouvons ces opportunités, lorsque nous mettons de côté nos différences, que nous cherchons un terrain d'entente et que nous agissons comme il se doit envers le monde.

Cela ne veut pas dire que nous ne serons pas en désaccord. Cela ne signifie pas que nous cessons de nous battre pour nos valeurs, ou pour nos alliés, pour les droits de l'homme, ou pour nos intérêts fondamentaux. Cela ne signifie pas que nous ne nous battons pas pour le peuple américain. En fait, cela signifie le contraire. En nous réunissant, je crois fermement que nous créerons davantage de sécurité, de prospérité et de paix partagées, et je me réjouis de faire cela ce mois-ci, et lors du prochain, et de bien d'autres à venir.

Je vous remercie donc et j'attends avec impatience vos questions.


Voir le contenu d'origine : https://usun.usmission.gov/remarks-by-ambassador-linda-thomas-greenfield-at-a-press-conference-on-the-march-program-of-work-and-the-u-s-presidency-of-the-un-security-council/

Nous vous proposons cette traduction à titre gracieux. Seul le texte original en anglais fait foi.

 


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