Thursday, January 16, 2025

Le président Biden et le secrétaire d’État Blinken sur l’action menée par l’administration au service du renforcement de l’Amérique et de son rôle de chef de file dans le monde

Department of State United States of America

Traduction fournie par le département d'État des États-Unis à titre gracieux



La Maison-Blanche
Le 13 janvier 2025
Allocution
EXTRAITS

 Le président Biden : (Applaudissements) Merci. Merci, Je vous remercie.

Ça me fait plaisir de revenir au département d'État.

Tony, si je puis me permettre, je commencerai en disant ceci : tu es l'un des hommes les plus exceptionnels que j'aie jamais connus, quelle que soit la tâche que tu entreprends, et ce pour une raison importante… (Applaudissements) Tu n'es pas seulement brillant, tu es aussi un homme de caractère, un homme de principes. Tu as plus d'intégrité que pratiquement tous les gens que je connais. Merci pour ta loyauté. Je t'en suis très reconnaissant. (Applaudissements)

Mes amis, je lui suis reconnaissant de ses conseils et de son amitié. Mais je tiens également à remercier les membres de mon cabinet et les membres du Congrès qui sont présents ici aujourd'hui ainsi que tous nos diplomates et experts en développement, nos militaires et nos professionnels du renseignement. Bon nombre des réalisations dont nous allons parler aujourd'hui sont le fruit de votre travail acharné, et je n'exagère pas. C'est vrai. Merci. Un immense merci pour vos services extraordinaires.

Je suis venu ici, au département d'État, pour rendre compte aux Américains des progrès que nous avons accomplis au cours des quatre dernières années dans le cadre de notre politique étrangère et de notre présidence.

Je l'ai dit à maintes reprises, nous nous trouvons à un point d'inflexion. La période de l'après-guerre froide est terminée. Une nouvelle ère a commencé. Au cours de ces quatre années, nous avons été confrontés à des crises, nous avons été mis à l'épreuve et nous sommes sortis de ces épreuves plus forts, à mon avis, que lorsque nous nous y sommes attaqués. Une compétition féroce est en cours – l'avenir de l'économie mondiale, de la technologie, des valeurs humaines et de bien d'autres choses encore.

À l'heure actuelle, selon moi, grâce à notre administration, les États-Unis sont en train de remporter cette compétition mondiale. Par rapport à il y a quatre ans, l'Amérique est plus forte, nos alliances sont plus solides, nos adversaires et nos concurrents sont plus faibles. Ce n'est pas en faisant la guerre que nous avons obtenu ces résultats.

Au cours de ma présidence, j'ai accru la puissance de l'Amérique sur tous les plans. Nous avons accru notre puissance diplomatique, en créant plus d'alliés que les États-Unis n'en ont jamais eu dans l'histoire de notre pays. Nous avons accru notre puissance militaire, en réalisant les investissements les plus importants dans la base industrielle de défense depuis des décennies.

Nous avons accru notre puissance technologique, en jouant un rôle de chef de file en matière d'intelligence artificielle et d'autres technologies d'avenir.

Et nous avons accru notre puissance économique, en construisant l'économie la plus dynamique du monde à partir de la base et en l'élargissant à partir de la classe moyenne, et non à partir du sommet.

En bref, depuis que Kamala et moi sommes entrés en fonction, notre nation est devenue plus forte à l'intérieur et plus forte dans le monde. Aujourd'hui, l'Amérique est plus capable, et je dirais même mieux préparée, qu'elle ne l'a été depuis très longtemps. Tous nos concurrents et nos adversaires sont confrontés à des vents contraires. Nous avons le vent en poupe grâce à vous tous.

Voilà l'état de la situation et voilà ce que nous passons à la prochaine administration.

Aujourd'hui, je veux décrire ce que nous avons fait, les opportunités que nous avons créées pour l'Amérique et celles qui se présenteront à l'avenir.

Aujourd'hui, je peux dire au peuple américain que nos sources de puissance nationale sont bien plus fortes qu'elles ne l'étaient à mon entrée en fonction. Notre économie est en plein essor, même s'il reste encore du travail à faire. Notre technologie, qu'elle soit intelligente, efficace, biotechnologique, quantique ou qu'il s'agisse de semi-conducteurs avancés, fait l'envie du monde entier.

Nous avons réalisé les investissements les plus importants dans l'Amérique et les travailleurs américains depuis le New Deal pour reconstruire nos routes et nos ponts, nos ports et nos aéroports, nos réseaux d'eau potable, l'internet à haut débit à un prix abordable et bien d'autres choses encore, pour construire l'industrie manufacturière américaine, pour fabriquer des semi-conducteurs avancés, que nous avons inventés ici, chez nous. Nous avons réalisé l'investissement le plus important de l'histoire du monde dans le domaine du climat et de l'énergie propre, en stimulant les investissements du secteur privé à hauteur de près de 500 milliards de dollars.

Nous avons également renforcé de manière significative la base industrielle de la défense, en investissant près de 1 300 milliards de dollars dans la passation de marchés, la recherche et le développement. En dollars réels, c'est plus que ce que l'Amérique a fait au cours de n'importe quelle période de quatre ans pendant la guerre froide. Cela nous permettra d'être parfaitement équipés pour combattre et gagner des guerres, ce qui est également le meilleur moyen de les prévenir.

Aujourd'hui, je peux dire au peuple américain : nos alliances sont plus fortes qu'elles ne l'ont été depuis des décennies. L'OTAN est plus performante qu'elle ne l'a jamais été. Et nos Alliés sont beaucoup plus nombreux à payer leur juste part. Avant mon entrée en fonction, neuf Alliés de l'OTAN consacraient 2 % de leur PIB à la défense. Aujourd'hui, ils sont 23 à y consacrer 2 %.

Et regardez l'Indopacifique. Nous avons renforcé nos partenariats et en avons créé de nouveaux pour contrer le comportement agressif de la Chine et rééquilibrer le pouvoir dans la région. Nous y sommes parvenus. Mais peu de gens pensaient qu'il était possible de construire le tout premier partenariat sous forme de triade entre les États-Unis, le Japon et la Corée du Sud. Puis un autre, entre les États-Unis, le Japon et les Philippines, ce qui nous a rapprochés de nos alliés dans le Pacifique pour défendre notre sécurité et notre prospérité communes.

Nous avons négocié un pacte de défense, connu sous le nom d'AUKUS, entre les États-Unis, l'Australie et le Royaume-Uni, qui relie les alliés de l'Atlantique et du Pacifique comme seule l'Amérique est capable de le faire.

J'ai fait passer le Quad à l'échelon supérieur. Les États-Unis, le Japon, l'Autriche – l'Australie et l'Inde. Lorsque nous avons eu cette première réunion, j'ai été abasourdi. Ils m'ont tous appelé et m'ont demandé si on pouvait se retrouver chez moi. (Rires) Vous croyez que je plaisante ? (Rires) Ma femme a répondu que ce n'était pas un problème. (Rires)

C'était pendant la réunion des Nations unies, et on pensait qu'on allait se réunir à New York, mais ils voulaient faire la réunion dans le Delaware.

J'ai demandé pourquoi. On saura – les gens sauront comme ça que nous sommes de vrais amis. (Rires)

Nos démocraties, avec des économies dynamiques, qui travaillent en étroite collaboration, qui sécurisent les chaînes d'approvisionnement, la technologie et bien d'autres choses encore.

En mer Rouge, nous avons réuni plus de 20 pays pour protéger les navires civils contre les attaques des Houthis et défendre la liberté de navigation sur l'une des voies navigables les plus fréquentées au monde.

Et nous avons renforcé les partenariats dans toutes les Amériques, en défendant la démocratie, en ciblant la corruption, en nous attaquant à la migration, en augmentant la prospérité et en protégeant la forêt amazonienne, qui capture des milliards de tonnes, des milliards de tonnes de carbone dans l'atmosphère chaque année.

Dans l'ensemble, nous avons revigoré la confiance des gens dans les États-Unis en tant que partenaire, un vrai partenaire.

Aujourd'hui, je peux dire au peuple américain : nos adversaires sont plus faibles qu'ils ne l'étaient lorsque nous sommes entrés en fonction, il y a quatre ans. Prenez l'exemple de la Russie. Lorsque Poutine a envahi l'Ukraine, il pensait conquérir Kyiv en quelques jours. En réalité, depuis le début de cette guerre, je suis le seul à avoir été présent dans le centre de Kyiv, pas lui. Poutine ne l'a jamais fait. Pensez-y. (Applaudissements) Le trajet en train est vraiment long, mais je suis le seul commandant en chef à s'être rendu dans une zone de guerre non contrôlée par les forces américaines. Nous avons aidé les Ukrainiens à stopper Poutine.

Aujourd'hui, près de trois ans plus tard, Poutine n'a atteint aucun de ses objectifs stratégiques. Il n'a pas réussi jusqu'à présent à soumettre l'Ukraine. Il n'a pas réussi à briser l'unité de l'OTAN et n'a pas réussi à réaliser d'importants gains territoriaux.

Il reste encore plus à faire. Nous ne pouvons pas nous dérober. Nous avons rallié 50 nations aux côtés de l'Ukraine, et pas seulement en Europe. Pour la première fois, pour la première fois aussi en Asie. Parce que ces nations savent que ce qui se passe en Ukraine les concerne aussi.

Nous avons livré des intercepteurs aériens, des quantités massives de munitions et adopté des sanctions implacables et sans précédent pour que l'Ukraine puisse continuer de se battre. Aujourd'hui, la Russie peine à remplacer ce qu'elle perd sur le champ de bataille en termes d'équipements militaires et de combattants. Le rouble est soumis à une pression énorme.

De mon point de vue, lorsque Poutine a lancé son invasion, j'avais deux tâches à accomplir. D'une part, rallier le monde et défendre l'Ukraine. Et d'autre part, éviter une guerre entre deux puissances nucléaires. Nous avons réussi sur ces deux points. Aujourd'hui, l'Ukraine est toujours un pays libre et indépendant qui a le potentiel, le potentiel, de connaître un avenir radieux. Et nous avons préparé le terrain à la prochaine administration afin qu'elle puisse protéger l'avenir radieux du peuple ukrainien.

Et maintenant, regardez l'Iran. Est-ce que vous auriez pu imaginer qu'on en soit là avec l'Iran à l'heure actuelle ? Après les attaques ignobles du Hamas, le 7 octobre, l'Iran a attaqué directement Israël à deux reprises à coup de centaines de missiles balistiques et de drones. Ces attaques ont échoué à deux reprises parce que les États-Unis ont organisé une coalition de pays pour les arrêter et ont envoyé des avions américains à la défense d'Israël.

Aujourd'hui, les défenses aériennes de l'Iran sont en ruine. Son dernier intermédiaire, le Hezbollah, est très affaibli. Tout en cherchant à voir si l'Iran était disposé à relancer l'accord nucléaire, nous avons maintenu la pression avec des sanctions. Aujourd'hui, l'économie iranienne est dans une situation désespérée. Maintenant, l'Iran est plus faible qu'il ne l'a jamais été depuis des décennies.

Et si vous voulez d'autres preuves que nous avons sérieusement affaibli l'Iran et la Russie, il suffit de regarder la Syrie. Le président Assad, qui est l'allié le plus proche de ces deux pays au Moyen-Orient, savait que ni l'un ni l'autre ne pourrait le maintenir au pouvoir. Et franchement, ni l'un ni l'autre n'ont vraiment essayé.

Je ne peux pas m'attribuer le mérite de tous les facteurs qui ont conduit l'Iran et la Russie à s'affaiblir au cours des quatre dernières années. Ils ont fait tous les deux beaucoup de dégâts par eux-mêmes. Mais Israël a infligé de gros dommages à l'Iran et à ses intermédiaires, et il ne fait aucun doute que nos actions y ont contribué de manière significative.

Aujourd'hui, les principaux États autoritaires s'alignent plus étroitement les uns sur les autres – l'Iran, la Russie, la Chine, la Corée du Nord. Mais c'est plus par faiblesse que par force. Ainsi, à l'aube d'une nouvelle administration, les États-Unis sont dans une position fondamentalement plus forte vis-à-vis de ces pays qu'ils ne l'étaient il y a quatre ans.

Aujourd'hui, je peux dire au peuple américain : nous sommes dans une meilleure position stratégique dans la compétition à long terme avec la Chine que nous ne l'étions à mon entrée en fonction. Tout le monde se souvient que les experts croyaient – estimaient inévitable que l'économie chinoise dépasserait la nôtre. Selon de nombreuses prédictions, cela arriverait d'ici 2030 ou peu de temps après.

Mais nous, dans cette salle, avons dit : « Non. Si nous investissons dans notre pays, que nous protégeons nos travailleurs et nos technologies, cela n'arrivera pas. » Aujourd'hui, d'après les dernières prévisions et la trajectoire actuelle de la Chine, elle ne nous dépassera jamais, point final.

Je me suis entretenu en face à face avec le président Xi au cours de sommets par la suite. Lui et moi avons toujours été directs et francs l'un avec l'autre. Je lui ai bien fait comprendre que nous attendions de la Chine et de tout le monde le respect des règles internationales. Nous nous sommes donc opposés aux pratiques commerciales déloyales et avons pris des mesures quand la Chine a vendu à bas prix des produits subventionnés, énormément subventionnés, sur nos marchés, au détriment de nos travailleurs.

Nous avons imposé des droits de douane ciblés sur des secteurs critiques tels que l'automobile, l'acier et les semi-conducteurs, plutôt que des droits de douane généralisés. Nous avons imposé des contrôles historiques sur les exportations et des restrictions sur les investissements afin de garantir que la Chine ne puisse pas utiliser les technologies les plus avancées et les données les plus sensibles contre nous.

Enfin, nous avons invité nos alliés et nos partenaires à se joindre à nous, renforçant ainsi plus que jamais les convergences d'approches entre nos alliés face à la Chine, et démontrant qu'il est plus efficace de faire face à la Chine en compagnie de partenaires plutôt que seul.

Mais, même si nous nous livrons à une concurrence vigoureuse, nous avons géré nos relations avec la Chine de manière responsable, de sorte qu'elles n'ont jamais basculé dans le conflit. Nous avons créé une ligne de communication entre le président Xi et moi-même, ainsi qu'entre les chefs de nos armées, afin d'éviter les malentendus.

Nous avons trouvé des moyens de travailler ensemble pour lutter contre le changement climatique, pour réduire le flux de fentanyl vers les États-Unis. Soit dit en passant, le nombre de décès par overdose est en baisse dans notre pays. Sous mon administration, nous avons saisi plus de fentanyl à la frontière en deux ans qu'au cours des cinq années précédentes réunies.

Today, I can also report to the American people to be the first president in decades who's not leaving a war in Afghanistan to his successor. For we've got Bin Laden during the Obama-wide Administration, the primary objective of war had been accomplished. And I believe that going forward, the primary threat of Al Qaeda would no longer be emanating from Afghanistan, but from elsewhere.

Aujourd'hui, je peux également dire au peuple américain que nous sommes le premier président depuis des dizaines d'années qui ne va pas laisser à son successeur le soin de mener une guerre en Afghanistan. En réglant le compte de Ben Laden sous l'administration Obama, l'objectif principal de la guerre a été atteint. Et j'estimais qu'à l'avenir la principale menace d'Al-Qaïda n'émanerait plus de l'Afghanistan, mais qu'elle viendrait d'ailleurs. Par conséquent, nous n'avions pas besoin de stationner un nombre important de forces américaines en Afghanistan.

Quand je suis entré en fonction, j'avais donc le choix. Mais je ne voyais aucune raison de maintenir des milliers de militaires en Afghanistan. Je pense que j'ai mon emploi du temps avec moi – non, je ne l'ai pas sur moi – mais je garde sur ma carte le nombre actuel de morts et de blessés survenus dans ce qui a été notre plus longue guerre, de façon à me le rappeler. On continuait à dépenser des centaines de millions de dollars par jour. On ne le fait plus.

Selon moi, il était temps de mettre fin à la guerre et de rapatrier nos troupes. Et c'est ce que nous avons fait.

Je salue le courage de tous ceux qui ont servi en Afghanistan. Nous pleurons les 2 461 Américains qui ont fait le sacrifice ultime pendant la guerre la plus longue de l'histoire des États-Unis. Et je pleure les courageux membres des forces armées qui ont perdu la vie au cours du retrait des troupes.

Nous remercions également ceux qui, à l'intérieur et à l'extérieur du gouvernement, ont tant fait pour aider des milliers de familles afghanes à se réinstaller aux États-Unis.

Souvenez-vous : les critiques disaient que si nous entrions en guerre, cela nuirait à nos alliances et créerait des menaces pour notre pays, de terrorisme dirigé depuis l'étranger à partir d'un lieu sûr en Afghanistan. Rien de tout cela ne s'est produit. Ni l'un ni l'autre ne s'est produit. Nos alliances sont restées fortes.

Nous avons utilisé nos forces transhorizon en Afghanistan et ailleurs lorsqu'il le fallait, par exemple en éliminant Zawahiri, le chef d'Al-Qaïda, soupçonné d'avoir organisé les attentats du 11-Septembre. Et nous l'avons fait sans envoyer davantage de troupes américaines sur le terrain.

Et le fait de mettre fin à la guerre nous a permis de concentrer notre énergie et nos ressources sur des défis plus urgents. Il n'y a rien, et je peux vous le dire d'après les conversations que j'ai eues avec Xi et Poutine, rien que nos adversaires et concurrents comme la Russie et la Chine n'auraient aimé plus que de nous voir continuer à nous embourber en Afghanistan pendant une autre décennie.

Pour toutes ces raisons, mettre fin à la guerre était ce qu'il fallait faire. Et je pense que l'histoire le montrera.

Dès mon entrée en fonction, j'ai également œuvré à la libération du plus grand nombre possible d'Américains retenus en otage ou détenus à tort à l'étranger. Aux dernières nouvelles, nous avons ramené plus de 75 Américains chez eux. Dans certains cas, cela a demandé des mois, voire des années d'efforts. C'est le cas de l'échange de prisonniers avec la Russie cet été, un exploit diplomatique auquel ont participé nombre d'entre vous ainsi que plusieurs pays qui ont pris part à des négociations complexes à notre demande. Un autre exemple de la puissance de nos alliances. Sans ces relations, ces femmes et ces femmes seraient probablement encore en prison.

Enfin, je peux dire au peuple américain que nous avons rétabli notre leadership dans une série d'autres priorités visant les générations futures.

Lorsque j'ai pris mes fonctions, nous ne faisions plus partie de l'accord international sur le climat. Nous avons annoncé dès le premier jour que nous allions réintégrer l'Accord de Paris.

Et nous avons montré l'exemple. Nous avons préservé des dizaines de millions d'hectares de terres et d'eaux, plus qu'aucun autre président dans l'histoire des États-Unis. Nous avons investi dans les énergies propres et convaincu d'autres pays de se joindre à nous.

Grâce à nos efforts, le monde a atteint l'objectif d'investir 100 milliards de dollars par an en fonds publics et privés pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, faire baisser le coût des énergies propres et aider les pays en développement à s'adapter au changement climatique.

Notre administration a lancé une initiative transformatrice pour construire des infrastructures à fort impact dans les pays en développement. Il s'agit du PGI. Vous le connaissez tous mieux que quiconque. C'est notre alternative à ce que proposent les Chinois avec leurs projets de grande envergure dans toute l'Afrique et ailleurs. Mais leur approche ne prévoit aucun droit pour les travailleurs, aucune protection de l'environnement, des dettes ingérables, des constructions de mauvaise qualité, tout cela en échange d'un accès militaire aux ports et à d'autres fins d'exploitation.

Au lieu de cela, nous avons dégagé 600 milliards de dollars grâce à l'effet de levier, mobilisé le secteur privé pour construire une infrastructure qui permette de développer les économies et de lutter contre le changement climatique. À titre d'exemple, je me suis récemment rendu en Angola pour voir un projet majeur en cours de construction grâce à un financement public américain, qui a attiré encore plus d'investissements privés.

Nous sommes en train de construire le tout premier chemin de fer transcontinental en Afrique, qui va améliorer de façon substantielle les économies de la région. Il aidera les agriculteurs à transporter leurs récoltes vers de nouveaux marchés mondiaux, à transporter des minéraux essentiels pour les véhicules électriques et les semi-conducteurs. Les Chinois contrôlent les chaînes d'approvisionnement de ces matériaux. Mais pas pour longtemps.

Ne vous y trompez pas. Les États-Unis doivent continuer de relever de sérieux défis – en Ukraine, au Moyen-Orient, dans l'Indopacifique. Nous devons maintenir la pression sur les Houthis qui attaquent des navires en mer Rouge, lancent des missiles en Israël et tirent sur les forces américaines. Nous devons dissuader la Corée du Nord qui fait entendre ses bruits de bottes et se rapproche de la Russie. De nouveaux défis apparaîtront certainement dans les mois et les années à venir.

Mais malgré tout, c'est clair, mon administration laisse à celle qui va suivre une situation qui la met dans une très bonne posture. Et nous lui laissons une Amérique avec plus d'amis et des alliances plus fortes, dont les adversaires sont faibles et sous pression. Une Amérique qui, une fois de plus, est un chef de file, qui unit les pays, fixe l'ordre du jour, rallie les autres autour de ses plans et de ses visions. Une Amérique qui n'est plus en guerre, qui a fait des investissements historiques dans les travailleurs américains, l'énergie américaine, les usines américaines, qui a produit l'économie la plus forte du monde, et qui est maintenant beaucoup mieux placée pour gagner l'avenir face à n'importe quel concurrent.

Ces succès ne sont pas partisans. Ils sont américains. Ils profitent à tous les Américains et reflètent la capacité inépuisable de l'Amérique à diriger et à se réinventer.

Les États-Unis doivent tirer pleinement parti des opportunités diplomatiques et géopolitiques qu'ils ont créées pour continuer de rassembler les pays, relever les défis posés par la Chine, veiller à ce que la guerre contre Poutine se termine par une paix juste et durable en Ukraine, et tirer parti d'un nouveau moment pour un Moyen-Orient plus stable, plus intégré.

C'est ce qu'il faut faire. La prochaine administration doit s'assurer que la chute d'Assad ne conduira pas à la résurgence de Daech en Syrie et dans toute la région. Nous devons honorer l'engagement selon lequel l'Amérique ne permettra jamais, jamais, à l'Iran d'acquérir une arme nucléaire.

Et dans la guerre entre Israël et le Hamas, nous sommes sur le point de voir aboutir une proposition que j'ai exposée en détail il y a plusieurs mois. Au cours de mes nombreuses années de service public, j'ai appris à ne jamais, jamais, jamais, jamais abandonner. J'ai parlé au Premier ministre israélien hier. J'ai parlé à l'émir du Qatar aujourd'hui. J'attends avec intérêt de m'entretenir bientôt avec le président Sissi. Nous poussons vraiment à la roue pour arriver au but.

L'accord que nous avons structuré permettrait de libérer les otages, d'interrompre les combats, d'assurer la sécurité d'Israël et de renforcer considérablement l'aide humanitaire aux Palestiniens qui ont terriblement souffert de la guerre déclenchée par le Hamas. Ils ont vécu l'enfer. Tant d'innocents ont été tués. Tant de collectivités ont été détruites.

Les Palestiniens méritent la paix et le droit de décider de leur avenir. Israël mérite la paix et une véritable sécurité. Et les otages et leurs familles méritent d'être réunis. C'est pourquoi nous travaillons d'urgence à la conclusion de cet accord.

Et en relevant les défis, nous devons, à mon avis, nous tourner vers l'avenir. J'exhorte la prochaine administration à faire avancer deux questions qui ont été au cœur de ma présidence et qui, de mon point de vue, façonneront l'avenir.

En matière d'intelligence artificielle, nous sommes en tête et nous devons le rester. Nous ne devons pas délocaliser l'intelligence artificielle comme nous l'avons fait avec les puces électroniques, une autre technologie essentielle.

L'intelligence artificielle a le pouvoir de remodeler les économies, la sécurité nationale des gouvernements, des sociétés tout entières. Et ce sont les États-Unis et leurs alliés les plus proches qui doivent montrer la voie pour garantir aux populations que leurs droits sont respectés, leur sécurité protégée et leurs données sécurisées.

De même, la transition vers une énergie propre se poursuivra pendant des années. Je sais que certains membres de la prochaine administration sont sceptiques quant à la nécessité d'une énergie propre. Ils ne croient même pas que le changement climatique est réel. Je pense qu'ils viennent d'un autre siècle.

Ils ont tort. Ils ont tort sur toute la ligne. C'est la plus grande menace existentielle pour l'humanité. La transition vers l'énergie propre est déjà en cours.

La Chine tente de dominer la fabrication d'énergie propre et les chaînes d'approvisionnement en matériaux essentiels. Elle veut s'emparer du marché de l'avenir et créer de nouvelles dépendances.

Les États-Unis doivent gagner cette compétition. Et nous façonnerons l'économie mondiale et la planète pour les décennies à venir.

Permettez-moi de conclure par ceci. Comme beaucoup d'entre vous, j'ai consacré une grande partie de ma carrière à la politique étrangère de notre pays, en tant que président de la Commission des relations extérieures, en tant que sénateur et en tant que vice-président pendant huit ans. Aujourd'hui, en tant que président des États-Unis, j'ai mis sur pied l'une des équipes de politique étrangère les plus compétentes de l'histoire des États-Unis, à mes yeux, qui se trouve dans cette salle devant moi.

Tout au long de ma carrière, le monde a connu d'énormes changements. Mais certaines choses sont toujours restées vraies. Quand elle fonctionne au mieux, l'Amérique montre la voie non seulement en montrant sa force, mais aussi par la force de son exemple.

Au cours des quatre dernières années, nous avons utilisé cette force non pas pour faire cavalier seul, mais pour rapprocher les pays, accroître la sécurité et la prospérité communes, résister à l'agression, résoudre les problèmes par la diplomatie chaque fois que cela est possible. Et défendre sans relâche la démocratie, les droits civiques et les droits de la personne. Parce que c'est ce que nous sommes. C'est ce que nous sommes.

Vous m'avez déjà entendu le dire de nombreuses fois. Nous sommes le seul pays sur Terre qui soit fondé sur une idée. Tous les autres pays sont fondés sur la géographie, la religion, l'appartenance ethnique ou un autre facteur unificateur. Mais l'Amérique a été construite sur une idée, au sens figuré ou non. Cette idée, c'est que toutes les femmes et tous les hommes sont créés égaux. L'idée qui inspire le monde depuis 250 ans et ça continue.

Nous voulons toujours faire mieux, regarder toujours vers l'avenir, rechercher toujours le progrès pour notre peuple et pour les peuples du monde entier.

Cela a été l'honneur de ma vie d'être votre président. Aujourd'hui, je suis optimiste face à notre avenir, mon optimisme reste entier.

Nous devons simplement savoir qui nous sommes. Comme vous me l'avez souvent entendu dire, nous sommes les États-Unis d'Amérique, pour l'amour de Dieu. Il n'y a rien, rien qui soit au-dessus de nos capacités si nous le faisons ensemble et si nous y donnons à fond. Rien.

Je vous remercie donc tous pour ce que vous avez fait. J'espère que beaucoup d'entre vous resteront dans la prochaine administration pour maintenir le cap.

Que Dieu vous bénisse tous. Que Dieu protège nos troupes.

Je vous remercie. Je vous remercie.


Voir le contenu d'origine: https://www.whitehouse.gov/briefing-room/speeches-remarks/2025/01/15/remarks-by-president-biden-and-secretary-of-state-antony-blinken-on-the-administrations-work-to-strengthen-america-and-lead-the-world/

Nous vous proposons cette traduction à titre gracieux. Seul le texte original en anglais fait foi.

 


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