Saturday, October 1, 2022

Allocution de l’ambassadrice Linda Thomas-Greenfield à l’occasion du point de presse du Conseil de sécurité de l’ONU à l’issue d’un vote sur une résolution condamnant les simulacres de référendums de la Russie en Ukraine

Department of State United States of America

Traduction fournie par le département d'État des États-Unis à titre gracieux



Mission des États-Unis auprès des Nations unies
Service de presse et de diplomatie publique
Le 30 septembre 2022

Je tiens à tous vous remercier d'avoir attendu pour nous voir cet après-midi.

Les référendums illégaux que la Russie a organisés en Ukraine et les soi-disant annexions du territoire ukrainien par la force constituent une violation de la Charte des Nations unies et du droit international. Ils ne changent rien au statut et aux frontières de l'Ukraine. C'est la ferme conviction des États-Unis. C'est la ferme conviction du secrétaire général. Et comme vous venez de le voir, c'est la conviction du Conseil de sécurité – à part, bien sûr, la Russie.

Pas un seul pays n'a voté comme la Russie. Pas un. On ne peut pas faire du porte-à-porte, et forcer les gens à voter sous la menace d'une arme pour son référendum factice. On ne peut pas saisir par la force le territoire d'un autre État membre de l'ONU et dire que c'est le sien.

Vous venez également de voir la Russie, une fois de plus, se soustraire à l'obligation de rendre compte et à la responsabilité en utilisant le droit de veto. Ce n'est pas surprenant, mais c'est une honte pour cette institution. C'est une insulte à tous les États membres qui ont signé la Charte des Nations unies.

Pour notre part, les États-Unis ne reconnaîtront jamais, jamais, aucun territoire que la Russie tente de saisir ou d'annexer en prétendant qu'il s'agit de quoi que ce soit d'autre qu'une partie de l'Ukraine. Comme le secrétaire Blinken vous l'a dit aujourd'hui, les États-Unis, ainsi que nos alliés et partenaires, ont clairement indiqué que nous imposerions des coûts rapides et importants à ceux qui tentent de modifier illégalement le statut du territoire ukrainien.

Et nous continuerons également à promouvoir la responsabilité ici à l'ONU. Nous passons à l'Assemblée générale où chaque pays a un vote. À l'Assemblée générale, les nations du monde diront haut et fort : il est illégal, et tout simplement inacceptable, de tenter de redessiner les frontières d'un autre pays par la force. Cela va à l'encontre de tout – tout – ce que l'ONU représente.

Poutine a fait un mauvais calcul. Il fait la fête sur la Place Rouge et prononce des discours provocateurs, persuadé que le monde le laissera déchirer la Charte des Nations unies et n'en faire qu'à sa tête. Mais il se trompe lourdement.

Les Nations unies ont été construites sur une idée : plus jamais un pays ne serait autorisé à prendre le territoire d'un autre par la force. Et je crois toujours en cette idée. Les États-Unis croient toujours en cette idée. Et je suis convaincue que c'est aussi le cas de la grande majorité du monde. Nous entendons faire la preuve de cette conviction et réaffirmer notre attachement à l'Ukraine et à la Charte des Nations unies à l'Assemblée générale dans les jours à venir.

Et je tiens à remercier mon collègue d'Albanie, qui s'est joint à nous pour présenter la résolution, d'être ici avec moi aujourd'hui. Merci.

QUESTION : Merci. Pamela Falk de CBS News. Madame l'ambassadrice, le président Poutine a déclaré qu'il défendrait ces nouvelles annexions – ou territoires annexés – par tous les moyens nécessaires. Comment réagissez-vous à cette menace ? Et que pensez-vous de la demande ukrainienne d'adhésion accélérée à l'OTAN ?

MADAME L'AMBASSADRICE LINDA THOMAS-GREENFIELD : Poutine menace l'Ukraine et menace le monde depuis le début de son invasion illégale non provoquée de l'Ukraine. Je n'ai donc aucun commentaire à faire à ce sujet, si ce n'est que nous continuerons à lui demander des comptes. Et quant à – quelle était votre deuxième question ?

QUESTION : L'OTAN.

MADAME L'AMBASSADRICE LINDA THOMAS-GREENFIELD : En ce qui concerne l'OTAN, écoutez, nous croyons en la politique de la porte ouverte de l'OTAN et les 30 membres de l'OTAN, avec tout État qui demande à rejoindre l'OTAN, prendront une décision sur ce qui sera fait ensuite. En attendant, nous continuerons de soutenir les efforts de l'Ukraine pour se défendre.

QUESTION : Et la résolution de l'AG ?

MADAME L'AMBASSADRICE LINDA THOMAS-GREENFIELD : Lors de l'AG, nous prendrons la résolution, et je ne peux pas vous donner de délai, mais nous y travaillons immédiatement.

QUESTION : Merci, Madame l'ambassadrice, c'est pour Stefano Vaccara, La Voce di New York. Quatre pays se sont abstenus. Ils ont en quelque sorte motivé leur abstention en disant qu'ils sont en faveur de la paix et que cela n'aide pas à apaiser les tensions. Alors, que pensez-vous de la raison pour laquelle ils s'abstiennent ?

MADAME L'AMBASSADRICE LINDA THOMAS-GREENFIELD : Vous savez, je –

QUESTION : – et je suis désolée, je rebondis sur cette question concernant l'OTAN. La semaine dernière, on a demandé au ministre des Affaires étrangères de l'Ukraine quand il pensait que l'Ukraine rejoindrait l'OTAN. Il dit que ce n'est plus l'Ukraine qui veut l'adhésion, mais l'OTAN qui veut l'Ukraine. Vous avez un commentaire là-dessus ?

MADAME L'AMBASSADRICE LINDA THOMAS-GREENFIELD : Premièrement, sur les quatre pays qui se sont abstenus, je ne peux pas expliquer leur décision de s'abstenir, mais je peux vous renvoyer aux déclarations qu'ils ont faites au Conseil. Et tous les quatre ont exprimé des inquiétudes quant à ce que fait la Russie en Ukraine. Donc, leurs abstentions n'étaient clairement pas une défense de la Russie. Ils ne soutenaient pas la Russie. Et ils ont clairement exprimé leur condamnation de la Russie.

Et puis en ce qui concerne l'OTAN, je pense que ma réponse est la même. Les 30 pays de l'OTAN se prononceront sur la demande d'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN. Et nous n'aurons pas de réponse quant au calendrier correspondant tant que ce ne sera pas décidé. Merci.

QUESTION : Madame l'ambassadrice, je voudrais juste confirmer : Donc, les États-Unis demanderont de rouvrir la – de reprendre la session d'urgence, n'est-ce pas ? Est-ce exact ?

MADAME L'AMBASSADRICE LINDA THOMAS-GREENFIELD : Nous allons demander une session d'urgence de l'Assemblée générale.


Voir le contenu d'origine : https://usun.usmission.gov/ambassador-thomas-greenfields-remarks-at-the-un-security-council-stakeout-following-a-vote-on-a-resolution-condemning-russias-sham-referenda/

Nous vous proposons cette traduction à titre gracieux. Seul le texte original en anglais fait foi.

 


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