Tuesday, March 23, 2021

Point de presse avec Douglas Jones, chargé d’affaires, sur la conférence des ministres des Affaires étrangères de l’OTAN

Department of State United States of America

Traduction fournie par le département d'État des États-Unis à titre gracieux



Département d'État des États-Unis
Le 22 mars 2021
Douglas D. Jones, chargé d'affaires par intérim, représentant permanent des États-Unis auprès de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN)

Modératrice : Bonsoir. Je voudrais souhaiter la bienvenue à tous ceux qui se joignent à nous pour le point de presse virtuel d'aujourd'hui sur la conférence des ministres des Affaires étrangères de l'OTAN de cette semaine. Aujourd'hui, nous avons le grand honneur de nous trouver en compagnie de Douglas Jones, chargé d'affaires et représentant permanent des États-Unis auprès de l'OTAN.

Avant de céder la parole au chargé d'affaires Jones pour son allocution d'ouverture, j'aimerais donner quelques précisions sur la procédure à suivre pour poser des questions. Si vous nous rejoignez via l'application ou le lien Zoom, vous pouvez soumettre vos questions au moment de votre choix en cliquant sur l'onglet « questions et réponses » et en saisissant votre question. Si vous voyez un collègue poser une question à laquelle vous souhaitez que le chargé d'affaires Jones réponde, vous pouvez voter pour lui affecter une priorité supérieure dans la file d'attente en cliquant sur le bouton « J'aime » à droite de cette question.

Nous allons essayer de répondre au plus grand nombre de questions possible dans le temps dont nous disposons aujourd'hui. Veuillez donc montrer votre soutien aux questions que vous aimeriez le plus que nous couvrions. Vous pouvez nous signaler toute difficulté technique en utilisant la boîte de discussion ou en nous envoyant un e-mail à TheBrusselsHub@state.gov.

Et là-dessus, commençons. Monsieur le chargé d'affaires Jones, merci beaucoup de vous joindre à nous aujourd'hui. Je vous cède la parole pour votre allocution d'ouverture.

M. Jones : Merci Andrea, et merci à vous tous qui vous joignez à nous aujourd'hui pour cet événement virtuel. La réunion de cette semaine des ministres des Affaires étrangères de l'OTAN sera une première occasion importante pour le secrétaire d'État Blinken de rencontrer ses homologues de l'OTAN. Le président Biden a été très clair en ce qui concerne l'engagement des États-Unis à redynamiser et à revigorer leurs alliances, à commencer par l'OTAN. Et c'est exactement ce qu'entend faire le secrétaire Blinken lors de sa première réunion à l'OTAN.

Les ministres des Affaires étrangères auront un ordre du jour chargé dans le cadre de la préparation au sommet de l'OTAN dans le courant de l'année, au cours duquel le président Biden réaffirmera le ferme engagement des États-Unis envers l'OTAN, notre engagement à consulter les Alliés et notre engagement sans faille au respect de la clause de défense mutuelle l'Article 5 de l'OTAN.

Les ministres des Affaires étrangères discuteront également à cette occasion de l'Afghanistan et se consulteront sur la voie à suivre. Bien qu'aucune décision n'ait encore été prise sur l'examen que les États-Unis effectuent actuellement en ce qui concerne le respect par les Taliban de l'accord États-Unis-Taliban, nos consultations avec nos Alliés y tiennent une place importante et essentielle et se poursuivront lors de la conférence des ministres des Affaires étrangères cette semaine.

Les Alliés discuteront également de l'adaptation continue de l'OTAN pour faire face aux nouvelles menaces à la sécurité. Le changement climatique et la Chine sont deux des points à l'ordre du jour qui motivent en particulier cette adaptation.

Nous pensons que le changement climatique est l'un des problèmes les plus importants auxquels les Alliés sont confrontés, et les États-Unis entendent également résolument travailler au sein de l'OTAN avec nos Alliés pour faire face à cette crise. En tant que première Alliance militaire mondiale, l'OTAN peut et doit examiner les effets du changement climatique sur l'environnement de sécurité, les modalités d'adaptation de l'OTAN à ces changements, ainsi que la manière dont elle peut atténuer son propre impact sur l'environnement.

En ce qui concerne la Chine, les ministres des Affaires étrangères de l'OTAN discuteront des actions musclées et coercitives de la Chine et de leur impact sur notre sécurité commune, notre prospérité et nos valeurs. Les États-Unis considèrent les relations avec la Chine comme le test géopolitique le plus important du XXIe siècle, et les actions de la Chine ont également un impact sur la sécurité euro-atlantique et l'OTAN.

La Russie est également à l'ordre du jour. Le président Biden a clairement indiqué que les États-Unis prendront des mesures énergiques lorsque – en réponse aux actions russes qui portent atteinte aux États-Unis ou à leurs Alliés, et l'OTAN, pour sa part, entend maintenir un dispositif de défense solide face à l'agression russe, et également renforcer notre résilience face aux menaces cyber, hybrides et autres.

Andrea, c'est maintenant avec plaisir que je répondrai à quelques questions.

Modératrice : Merci beaucoup monsieur. Nous allons donc maintenant passer à la partie questions et réponses du point de presse d'aujourd'hui. Et notre première question est celle de Lailuma Sadid du journal Brussels Morning et de Kavian Press. Et Lailuma nous pose la question suivante : « Pouvez-vous confirmer que les troupes américaines ne se retireront pas d'ici le 1er mai ? Les analystes afghans estiment que la mission de paix de Khalilzad a échoué. Êtes-vous optimiste quant à un résultat positif du sommet d'Ankara ? » Et puis Lailuma a une deuxième question : « Comment concevez-vous le rôle des femmes afghanes dans les réunions de paix ? »

M. Jones : Merci pour cette question. Comme vous le savez, le secrétaire à la Défense Austin vient juste de se rendre en Afghanistan. Comme il l'a dit clairement, l'examen que j'ai mentionné est encore en cours. Les États-Unis continuent d'examiner leur dispositif militaire à venir et le respect de l'accord par les Taliban. Aucune décision n'a été prise et toutes les options restent viables. Aucune option n'a été éliminée. Et c'est le président qui prendra les décisions à l'issue de cet examen.

Les consultations ici à l'OTAN avec nos Alliés sont un élément important de cet examen. Nous avons eu l'occasion de discuter de cet examen lorsque les ministres de la Défense se sont réunis au début de cette année, et ces consultations se poursuivront au cours de la conférence des ministres des Affaires étrangères d'aujourd'hui. Les Alliés sont fortement solidaires et unis en Afghanistan depuis vingt ans, et les États-Unis sont convaincus qu'ils sont entrés ensemble en Afghanistan, que nous ajusterons notre dispositif ensemble, et que, le moment venu, nous en partirons ensemble. Et pour cela, nous devons examiner ce processus lors de la prise de décisions communes, ensemble.

Les Alliés soutiennent fermement cette nouvelle offensive diplomatique menée par les États-Unis, également avec le soutien d'autres Alliés comme la Turquie, qui accueille la Conférence d'Istanbul. Cette nouvelle initiative diplomatique est cruciale et nous exhortons les parties – le gouvernement afghan, les Taliban – à s'engager véritablement dans ce processus, et nous appelons également instamment les Taliban à réduire les niveaux de violence afin que nous puissions instaurer un environnement propice à des avancées diplomatiques.

En ce qui concerne les progrès qui ont été accomplis en Afghanistan, y compris les progrès importants pour les femmes et les enfants, les États-Unis et tous leurs Alliés sont déterminés à faire en sorte que l'on ne revienne pas en arrière et que ces progrès persistent, et nous entendons également fermement faire en sorte que l'Afghanistan ne redevienne jamais à une base pour le terrorisme, susceptible de présenter un danger pour les États-Unis ou l'un de ses Alliés. Et donc je crois qu'il s'agit aussi d'un engagement important à retenir alors que nous approchons du 20ème anniversaire des attentats du 11 septembre.

Modératrice : Merci Monsieur. Notre prochaine question nous vient de Robert Lupitu de CaleaEuropeana.ro, et la question est la suivante : « Que pensent les États-Unis de la proposition du secrétaire général de l'OTAN sur le financement commun de la défense et de la dissuasion sur le flanc oriental, en particulier la mer Noire ? »

M. Jones : Le processus OTAN 2030, dont les Alliés discuteront lors de cette réunion ministérielle, est un processus important pour l'OTAN. Il s'agit de savoir comment l'OTAN doit continuer à s'adapter pour relever les défis de sécurité nouveaux et émergents, et nous pensons que OTAN 2030 est une opportunité importante pour cela. Il est important que nous nous rappelions comment cela a commencé. En 2019, les dirigeants de l'OTAN ont confié au secrétaire général la direction d'un processus visant à examiner les moyens de revitaliser la dimension politique de l'OTAN. Nous avons mandaté un rapport d'un groupe d'experts extérieurs qui a formulé une série de recommandations, et le secrétaire général prend ces recommandations et d'autres contributions et prépare des recommandations qu'il transmettra aux dirigeants de l'OTAN lors du sommet de cette année.

La question du financement en sera un aspect important. Nous avons demandé à l'Alliance d'en faire de plus en plus au fil des ans, et il est important que nous mettions à sa disposition les ressources nécessaires au niveau d'ambition que nous lui fixons. Il s'agit d'un processus qui est encore en cours. Il existe de nombreuses propositions différentes concernant le financement commun et d'autres. Je n'entrerai donc pas dans les détails des propositions spécifiques. Je dirai simplement qu'il est important que les budgets de l'OTAN traduisent – et financent correctement cette Alliance afin qu'elle puisse continuer à faire face aux menaces actuelles et futures.

(…)

Modératrice : Merci beaucoup. Notre prochaine question dans la file d'attente est celle de Michael Greenfield de Sky News, et c'est la suivante : « Dans quelle mesure les États-Unis sont-ils préoccupés par les projets du Royaume-Uni de réduire son armée d'environ 10 000 soldats dans le cadre du document de commandement de la défense ? »

M. Jones : Eh bien, il est important de – de ne pas oublier que le Royaume-Uni reste un – un Allié de premier plan ici à l'OTAN, un Allié solide, et nous apprécions que le Royaume-Uni ait récemment procédé à un examen complet de la défense, que nous avons soutenu, et aussi que ce pays ait respecté son engagement de 2 % du PIB de dépenses pour la défense et qu'il se soit engagé à augmenter les dépenses de défense au cours des quatre prochaines années. Et il s'agit d'un témoignage important de l'attachement du Royaume-Uni à cette Alliance et à une OTAN forte. Donc, ici à l'OTAN, nous définissons les différents objectifs de capacité de défense que chaque Allié doit atteindre, et le Royaume-Uni continue à respecter ses objectifs de capacité de défense, et nous continuerons à travailler avec le Royaume-Uni comme nous le faisons avec tous les Alliés ici pour faire en sorte que cette augmentation des dépenses de défense et toutes nos dépenses de défense soient affectées de la manière la plus efficace pour faire face aux menaces contre lesquelles cette Alliance nous protège.

Modératrice : Merci beaucoup. Et malheureusement, nous n'avons le temps que pour une dernière question, celle de Paolo Mastrolilli de La Stampa qui est la suivante : « La Russie a » – oh, désolé. « La présence militaire de la Russie est significative en Libye. L'OTAN devrait-elle s'attaquer à ce problème et comment ? »

M. Jones : Eh bien, je peux dire, du point de vue des États-Unis, que les États-Unis soutiennent le processus dirigé par l'ONU en Libye. Nous nous félicitons de l'accord de cessez-le-feu qui y a été signé et de l'instauration du nouveau gouvernement dans ce pays. Il est important que toutes les conditions de cet accord de cessez-le-feu soient respectées. C'est en particulier le cas de l'engagement selon lequel tous les combattants et mercenaires étrangers doivent quitter la Libye, et nous demandons à toutes les parties de respecter cela – ces conditions. L'OTAN surveille de près la Libye, naturellement – c'est juste sur le flanc sud de l'OTAN – et nous discutons régulièrement de la question, et l'OTAN va continuer à surveiller la situation en Libye et à faire tout ce que nous pouvons en tant qu'Alliance pour soutenir ce pays dans sa quête d'une stabilité et d'une sécurité accrues.

Modératrice : Merci beaucoup. Malheureusement, c'est tout le temps qui nous est imparti aujourd'hui. Merci pour vos questions et merci, Monsieur le chargé d'affaires Jones, d'avoir été des nôtres.


Voir le contenu d'origine : https://www.state.gov/online-briefing-with-charge-daffaires-douglas-jones-on-nato-foreign-ministerial/

Nous vous proposons cette traduction à titre gracieux. Seul le texte original en anglais fait foi.

 


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