Wednesday, September 18, 2024

L’ambassadrice Linda Thomas-Greenfield donne un aperçu des priorités des États-Unis pour la 79e Assemblée générale lors d’un point de presse de l’ONU

Department of State United States of America

Traduction fournie par le département d'État des États-Unis à titre gracieux



Madame l'ambassadrice Linda Thomas-Greenfield
Représentante des États-Unis auprès des Nations unies
New York (New York)
Le 17 septembre 2024
Allocution

Merci à tous d'être présents. Je n'en reviens pas : je me souviens de mon premier point de presse, il y a quatre ans. C'est donc ma quatrième Assemblée générale des Nations unies, et je ne me lasse vraiment pas de cette expérience. L'enthousiasme est palpable. Les gens ont déjà commencé à arriver en ville. Les rues sont bondées. Je viens de franchir l'entrée de l'Assemblée générale, et il devait y avoir une centaine de personnes là-bas. Je me suis demandé de quelle délégation il s'agissait, et j'ai appris que c'était notre l'équipe logistique pour le président.

En tout cas, nous prévoyons d'accueillir quelque 133 chefs d'État ou de gouvernement, trois vice-présidents, 80 vice-Premiers ministres et 45 ministres. Et bien sûr, nous avons des représentants d'ONG et de la société civile, de jeunes leaders, qui sont ici pour faire entendre leur avis crucial sur tout ce que nous faisons.

J'ai l'impression qu'on dit cela chaque année, mais cette Assemblée générale ne pouvait pas tomber à un moment plus important ni plus difficile. La liste des crises et des conflits qui exigentde l'attention et de l'action ne cesse de s'allonger. D'intenses négociations pour l'avenir se déroulent en ce moment même.

Il y a les effets dévastateurs de la crise climatique, la montée en flèche de l'insécurité alimentaire dans le monde et les attaques contre les droits de la personne dans les pays autoritaires partout dans le monde.

Il y a la guerre d'agression illégale et brutale de la Russie contre l'Ukraine, qui est menée au mépris flagrant de la Charte des Nations unies.

Il y a la guerre civile insensée au Soudan, qui a engendré la plus grande crise humanitaire du monde et a plongé la population dans une grave insécurité alimentaire, voire dans la famine.

Il y a l'instabilité persistante en Haïti, où la Mission multinationale d'appui à la sécurité, dirigée par le Kenya, continue de lutter contre la violence des gangs et s'emploie à mettre le pays sur les rails de la démocratie.

Il y a aussi le conflit entre Israël et le Hamas, que ce dernier a déclenché le 7 octobre. Comme vous le savez, la date anniversaire n'est que dans quelques semaines. Le 7 octobre, le Hamas a perpétré l'attentat le plus meurtrier contre le peuple juif depuis l'Holocauste. Ce conflit a causé énormément de douleur et de souffrance de part et d'autre et a provoqué une terrible crise humanitaire à Gaza.

Face à tous ces défis, il est facile de tomber dans le cynisme, de perdre espoir et de faire une croix sur la démocratie. Mais on ne peut pas se le permettre. À travers le monde, les populations les plus vulnérables comptent sur nous pour apporter le progrès, le changement et un peu d'espoir. C'est pourquoi les trois priorités des États-Unis pendant l'Assemblée générale des Nations unies sont ancrées dans la nécessité de relever, ensemble, les défis de notre époque.

Premièrement, nous sommes déterminés à travailler avec les autres États membres pour faire face aux menaces qui pèsent sur la paix et la sécurité internationales. J'ai déjà mentionné un certain nombre de ces menaces, mais la liste, tragiquement, est très longue. Nous voyons également l'instabilité et la violence en RDC, en Birmanie et ailleurs. Au total, environ 2 milliards de personnes vivent dans des zones touchées par des conflits. C'est pourquoi l'Assemblée générale des Nations unies se concentrera sur notre responsabilité collective de mettre fin au fléau de la guerre.

Alors que nous nous employons à faire taire les armes, nous devons aussi redoubler d'efforts pour répondre aux crises humanitaires. Notre deuxième priorité est donc de revitaliser un système extrêmement sollicité, afin de soutenir les plus malheureux. Nous savons que le système humanitaire sous l'égide des Nations unies a été dangereusement mis à l'épreuve. Les travailleurs humanitaires œuvrent au péril de leur vie pour sauver celle des autres. Mais ce que nous entendons sans cesse, c'est que les humanitaires ne disposent pas des ressources, de la protection et de l'accès dont ils ont besoin pour faire leur travail.

En tant que premier pays donateur du système humanitaire des Nations unies, les États-Unis continueront d'être un chef de file sur tous ces fronts. Mais il faut que tous les autres États membres – absolument tous, en particulier ceux qui ont le plus de moyens – fassent plus et donnent plus. Dans le même temps, il faut continuer à innover pour apporter des réponses humanitaires plus durables et plus rapides. Pour cela, il faut donner la priorité à la coopération et au partage des charges, y compris avec des donateurs non traditionnels. Il faut également établir des partenariats avec le secteur privé, les organisations humanitaires, les organisations internationales et les institutions financières internationales d'une manière nouvelle et créative.

C'est pourquoi notre troisième priorité, cette année, est de créer un système international plus inclusif et plus efficace. Le Sommet de l'avenir nous donne l'occasion d'actionner les leviers de ce changement. Comme je l'ai annoncé la semaine dernière au Council for Foreign Relations (CFR), les États-Unis arrivent à cette Assemblée générale des Nations unies avec de nouveaux engagements en vue de créer une Organisation des Nations unies plus efficace, et en particulier un Conseil de sécurité des Nations unies plus inclusif, plus représentatif et plus légitime. Cela englobe, outre les engagements précédents, notre soutien en faveur de deux sièges permanents pour les pays africains, un siège, occupé par roulement, réservé aux petits États insulaires en développement, et notre volonté de coucher nos objectifs sur le papier par des négociations écrites.

Nos trois priorités pour l'Assemblée générale des Nations unies sont ambitieuses, et certains diront peut-être qu'elles sont trop ambitieuses, voire impossibles. Mais ce moment exige de l'ambition. Il exige qu'on se dépêche. Il exige une chance de regarder l'impossible et de réfléchir aux manières de rendre les choses possibles. Alors que nous nous apprêtons à donner le coup d'envoi de la 79e Assemblée générale des Nations unies, j'appelle tous les dirigeants à venir à New York avec un optimisme renouvelé et une détermination à modifier le cours des choses.

************

(En réponse à une question) En ce qui concerne le Soudan, nous prévoyons qu'un certain nombre d'événements seront l'occasion de tenter d'amener les différentes parties à la table des négociations. Le chef des Forces armées soudanaises, al-Burhan, sera ici pour représenter le gouvernement du Soudan. Un certain nombre de réunions ministérielles ont été planifiées par différents pays, dont le nôtre. Des événements seront organisés sur le thème de la sécurité alimentaire, d'autres sur celui des femmes, et plusieurs réunions ministérielles se pencheront sur les moyens de faire avancer la paix. Notre envoyé spécial, M. Perriello, participera à plusieurs de ces réunions, de même que le secrétaire d'État, M. Blinken, et moi-même. J'espère que nous pourrons non seulement mettre en lumière ce qui se passe au Soudan, mais aussi trouver un moyen de nous rapprocher de la paix.


Voir le contenu d'origine : https://usun.usmission.gov/remarks-by-ambassador-linda-thomas-greenfield-during-a-un-press-briefing-previewing-the-united-states-priorities-for-unga79/

Nous vous proposons cette traduction à titre gracieux. Seul le texte original en anglais fait foi.

 


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