Thursday, May 23, 2024

La vision Nairobi-Washington

Department of State United States of America

Traduction fournie par le département d'État des États-Unis à titre gracieux



La Maison-Blanche
Le 23 mai 2024

Nous, les dirigeants des États-Unis et du Kenya, sommes déterminés à prendre la tête d'une transition mondiale vers les économies de l'avenir. Nous partageons une vision commune du développement durable et de la prospérité. Nous sommes déterminés à mener une coalition mondiale pour accélérer les investissements en faveur d'économies et de chaînes d'approvisionnement propres et résilientes et pour offrir un meilleur avenir à nos populations. L'investissement est essentiel pour les États-Unis et les autres économies avancées, et il est tout aussi essentiel pour le Kenya et les pays du monde entier de parvenir à atteindre les objectifs de développement durable, au bénéfice au monde entier.

Le poids croissant de la dette, exacerbé par la pandémie de COVID-19 et la crise de l'insécurité alimentaire favorisée par la guerre de la Russie contre l'Ukraine, est tel que ces investissements cruciaux sont maintenant hors de portée pour trop de pays en développement. Plus de la moitié des pays à faible revenu sont aujourd'hui exposés à un risque élevé de surendettement ou sont en situation de surendettement. En fait, les paiements de la dette d'un nombre croissant de pays en développement au reste du monde sont supérieurs à ce qu'ils reçoivent en nouveaux financements.  De nombreux pays sont donc confrontés à des choix difficiles entre le remboursement des créanciers et la réalisation d'investissements essentiels pour leur économie et leur population, comme la vaccination des enfants, la mise en place de systèmes alimentaires plus résistants et durables, et la lutte contre les effets néfastes du changement climatique.

Même des pays comme le Kenya, qui montrent des signes forts de reprise économique et de confiance des investisseurs, consacrent une part importante de leurs recettes fiscales au service de la dette extérieure. Dans des cas comme celui du Kenya, les perspectives macroéconomiques sont encourageantes, mais l'accès aux marchés financiers internationaux est limité, et les financements trop coûteux aggravent le fardeau de la dette publique. Il est important que le monde ait recours à tous les outils de l'architecture financière internationale pour donner aux pays une marge de manœuvre budgétaire et favoriser leur capacité à réaliser des investissements essentiels.

Aujourd'hui, nous appelons ensemble la communauté internationale à prendre des mesures audacieuses pour accroître le soutien aux pays en voie de développement afin qu'ils investissent dans leur avenir. Les pays désireux de s'engager dans des réformes ambitieuses et des plans de grande qualité pour investir dans le développement durable et relever les défis mondiaux tels que le changement climatique, les pandémies et les menaces sanitaires, ainsi que la fragilité et les conflits, doivent être épaulés et non abandonnés par la communauté internationale pour rendre possibles ces ambitions. Notre vision commune vise non seulement à offrir de meilleures conditions de négociation à ces pays aujourd'hui, mais aussi à contribuer à la mise en place d'économies plus résilientes et plus inclusives à l'avenir.

Plus précisément, la vision Nairobi-Washington rassemble les éléments suivants :

Les pays aux ambitions élevées bénéficient d'un soutien financier ambitieux. Les pays qui portent de hautes ambitions pour ce qui est des investissements dans leur propre développement, en s'attaquant à la résolution des problèmes transfrontaliers tels que la transition vers une énergie propre et le renforcement des systèmes de santé afin d'être mieux préparés à répondre à la prochaine pandémie, et en mettant en œuvre des réformes économiques de nature à pérenniser ces investissements, bénéficient d'une ambition égale de la part des institutions financières internationales, y compris du FMI et de la Banque mondiale, et des créanciers bilatéraux officiels.

Les institutions financières internationales mettent en place des programmes de soutien coordonnés afin que les pays aux ambitions élevées n'aient pas à choisir entre le service de leur dette et les investissements nécessaires à leur avenir. Elles veillent à ce que leurs programmes tiennent compte de la marge de manœuvre budgétaire dont ces pays ont besoin pour réaliser les investissements nécessaires. Ensemble, le FMI et les BMD proposent des programmes d'aide améliorés et coordonnés qui tirent parti de ressources nouvelles et élargies, notamment optimisant la bonne combinaison de financements, en augmentant les financements assortis de conditions de faveur grâce au soutien accru des donateurs et en utilisant pleinement les fonds axés sur la durabilité, l'architecture élargie de financement de la lutte climatique et d'autres groupements de financements à des conditions de faveur.

Les pays créanciers accordent des sursis aux pays en développement aux ambitions élevées.  Les créanciers bilatéraux publics s'engagent à maintenir des flux nets positifs en offrant des suspensions de dette, des reports ou des restructurations, ou de nouveaux flux d'aide budgétaire en fonction de la viabilité de la dette et des besoins d'investissement des pays. Il faut mettre fin au parasitisme des créanciers individuels remboursés par le soutien multilatéral, et le FMI doit faire respecter cette norme ainsi qu'un traitement équitable de manière plus générale dans le cadre de ses politiques, y compris en ce qui concerne les prêts aux pays en situation d'arriérés officiels. Les pays créanciers doivent également maximiser leur utilisation des subventions et des fonds des institutions de financement du développement pour soutenir les besoins des pays en matière de développement et de lutte climatique.

De nouveaux outils facilitent le financement du secteur privé à de meilleures conditions. Les BMD et les institutions nationales de financement du développement (IFD) incitent les créanciers du secteur privé à refinancer et à remplacer les prêts souverains et la dette à coût élevé du secteur privé par une dette moins coûteuse, à plus long terme, plus transparente et plus résiliente. Il s'agit notamment d'élargir l'accès aux garanties de la dette et de prévoir des dispositions de protection pour les pays qui gèrent de manière proactive et volontariste le fardeau de la dette, par exemple par le biais de nouveaux financements assortis de conditions de faveur, d'échanges de dettes et de conversions de dettes.

Un financement transparent, durable et résilient remplace les prêts opaques et non durables. Par exemple, tous les créanciers doivent adopter des clauses de suspension automatique du service de la dette souveraine lorsque les pays débiteurs subissent des catastrophes liées au climat. On ne doit plus avoir recours à des accords de non-divulgation qui maintiennent les citoyens et leurs créanciers dans l'ignorance des conditions des prêts souverains.

Un soutien accru suscite un afflux d'investissements privés. Les BMD axées sur le secteur privé et les créanciers publics bilatéraux, y compris par l'intermédiaire des IFD, accroissent leur soutien aux investissements privés dans la finance durable en développant des instruments qui aident à mobiliser des capitaux privés et à approfondir les marchés de capitaux locaux. Grâce à ces outils et à d'autres, le secteur privé est incité à élargir son portefeuille pour le financement destiné au développement pour la lutte contre les changements climatiques dans les économies émergentes.


Voir le contenu d'origine : https://www.whitehouse.gov/briefing-room/statements-releases/2024/05/23/the-nairobi-washington-vision/

Nous vous proposons cette traduction à titre gracieux. Seul le texte original en anglais fait foi.

 


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