Sunday, December 19, 2021

L’action diplomatique des États-Unis dans le cadre de notre engagement continu en faveur de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance de l’Ukraine

Department of State United States of America

Traduction fournie par le département d'État des États-Unis à titre gracieux



Département d'État des États-Unis
Bureau du porte-parole
Le 17 décembre 2021

Point d'information
Par visioconférence

MODÉRATRICE : Merci, opérateur, et j'aimerais souhaiter la bienvenue à toutes les personnes à l'écoute de ce point d'information de ce matin. C'est un plaisir de vous compter parmi nous.

Juste à titre de rappel pour commencer, ce point d'aujourd'hui avec un haut responsable de l'administration présentera des informations sur l'action diplomatique des États-Unis au service de notre engagement sans cesse renouvelé en faveur de la souveraineté, de l'intégrité territoriale et de l'indépendance de l'Ukraine. Je répète que la teneur de ce point de ce matin est à titre d'information et est sous embargo jusqu'à la fin de l'appel.

À titre d'information, et de non à des fins de diffusion, je vais vous communiquer l'identité de notre intervenant d'aujourd'hui. Nous avons en ligne avec nous . Dans vos articles ou reportages, vous pouvez faire référence à notre intervenant en tant que haut responsable du gouvernement. Nous commencerons par quelques propos liminaires de , avant de répondre à quelques-unes de vos questions.

Et sur ce, j'aimerais commencer et céder la parole à .

HAUT RESPONSABLE DU GOUVERNEMENT : Merci beaucoup, , et merci, chers collègues, pour votre présence avec nous ce matin.

Comme vous le savez, nous restons vivement préoccupés par le déploiement massif et non provoqué de forces militaires russes aux frontières de l'Ukraine. Nous travaillons intensément avec nos alliés et partenaires sur cette question. Nous sommes également préoccupés par la rhétorique de plus en plus dure de la Russie et par un discours fallacieux selon lequel l'Ukraine chercherait d'une manière quelconque à provoquer un conflit avec la Russie. Je tiens à être clair : c'est la fédération de Russie qui est responsable de cette situation. Il n'y a aucune action agressive de la part des Ukrainiens.

Nous avons clairement dit à la Russie, ainsi qu'à nos alliés et partenaires que nous privilégions la diplomatie pour désamorcer la situation, apaiser les tensions et de mettre un terme à cette agression contre l'Ukraine. Cela dit, si la diplomatie échoue, comme l'a déclaré le G7 le 12 décembre, comme l'a déclaré hier le Conseil de l'Atlantique Nord, il y aura –une nouvelle agression contre l'Ukraine aura des conséquences massives et un prix élevé.

En ce qui concerne la diplomatie, outre les escales à Kiev et à Moscou de la secrétaire d'État adjointe aux Affaires européennes Karen Donfried cette semaine, elle était également à Bruxelles hier pour s'entretenir à la fois avec l'UE et nos Alliés de l'OTAN, pour préparer la déclaration que vous avez vue hier.

Hier, le conseiller à la sécurité nationale, M. Sullivan, s'est entretenu avec le conseiller du président russe en matière de politique étrangère, M. Ouchakov, et avec le conseiller ukrainien à la sécurité nationale, M. Yermak.

Nous nous attachons comme je l'ai dit à l'identification des modalités de facilitation de la mise en œuvre des accords de Minsk par les États-Unis et de leur soutien aux alliés du format Normandie, la France et l'Allemagne, dans leurs activités là-bas. J'aimerais souligner que le format Normandie reste le format essentiel pour les négociations de Minsk, mais les États-Unis sont prêts à avoir recours à nos canaux bilatéraux vers Moscou et Kiev pour faciliter les choses si nous le pouvons.

Nous souhaitons tout particulièrement, comme les puissances du format Normandie, que l'on aboutisse à un cessez-le-feu pour les fêtes de Noël et un échange de prisonniers. C'est quelque chose qui est en cours de discussion. Et nous sommes aussi, comme vous le savez, nous avons reçu des propositions concrètes des Russes lorsque la secrétaire adjointe Donfried se trouvait à Moscou. Nous en avons fait part à nos alliés.

Comme nous l'avons dit, nous sommes prêts à en discuter. Cela dit, il y a certaines choses dans ces documents dont les Russes savent qu'elles seront inacceptables, ils en ont bien conscience. Mais il y a d'autres choses sur lesquelles nous sommes prêts à travailler et qui méritent une discussion. Cela dit, nous le ferons avec nos alliés et partenaires. Aucune discussion sur la sécurité européenne n'aura lieu en l'absence d'Européens.

Je vais donc m'arrêter là et répondre à vos questions.

MODÉRATRICE : Opérateur, pourriez-vous s'il vous plait répéter les instructions pour s'inscrire dans la file de questions ?

OPÉRATEUR : Encore une fois, appuyez sur le 1 puis le 0 sur le clavier de votre téléphone si vous avez une question. Et s'il vous plaît, ne parlez pas tant que votre ligne n'est pas ouverte.

MODÉRATRICE : Là-dessus, passons à notre première question. Nous allons passer à la ligne de Nick Wadhams.

OPÉRATEUR : Nick, votre ligne est ouverte.

QUESTION : Bonjour, . Merci beaucoup. Pourriez-vous nous donner une idée de ce qui est inacceptable dans la proposition russe ? S'agit-il essentiellement d'un retour de l'OTAN à 1997 ?

Et ensuite pouvez-vous également nous dire si les États-Unis envisagent d'expulser la Russie de SWIFT et s'attendraient également à ce que l'Allemagne coupe ou retarde l'ouverture de Nord Stream 2 en cas d'invasion par la Russie ? Merci.

HAUT RESPONSABLE DU GOUVERNEMENT : Oh, eh bien, merci pour cette question. Permettez-moi de commencer par dire que nous ne voyons pas – contrairement à la fédération de Russie, nous ne voyons aucun avantage à mener ces négociations de manière publique, ni les conversations que nous avons avec nos alliés et partenaires ni les conversations que nous aurons collectivement avec la Russie. Nous pensons que pour qu'il y ait une chance que la diplomatie fonctionne, cela doit être fait de manière confidentielle.

Comme nous l'avons dit avec nos alliés et partenaires, nous sommes en train de préparer les graves conséquences qui résulteraient d'une nouvelle agression de la part de la Russie. Je dirais qu'il s'agit en grande partie de mesures économiques et financières, et nous sommes prêts à envisager un certain nombre de choses dont il n'était pas question par le passé, et les résultats seront très profonds pour la fédération de Russie, mais je ne vais pas entrer dans les détails.

En ce qui concerne Nord Stream 2, vous avez vu l'accord que les États-Unis et l'Allemagne ont conclu concernant les impacts sur l'Ukraine et la sécurité de l'Europe alors que se prépare la mise en œuvre de Nord Stream 2, et les accords et ententes que nous avons entre nous en ce qui concerne le soutien à l'Ukraine et l'avenir de ce gazoduc, y compris la référence à sa suspension en cas de nouvelle agression. Nous avons eu des conversations productives avec le nouveau gouvernement allemand et il a lui-même fait des déclarations très fortes concernant Nord Stream 2 et la poursuite de son soutien à l'accord qui existe entre nous.

En ce qui concerne la proposition russe, encore une fois, je ne vais pas la négocier ici en public, mais je mentionnerai ici quelques principes fondamentaux qui figurent également dans les déclarations du Conseil de l'Atlantique Nord, dans les déclarations de l'UE, dans les déclarations de nos alliés à titre individuel. Tout dialogue avec la Russie doit se faire sur la base de la réciprocité. Nous et nos alliés avons beaucoup d'inquiétudes eu égard au comportement dangereux et menaçant de la Russie, et ces préoccupations devront être soulevées lors de toute conversation éventuelle.

De plus, toute négociation/discussion que nous aurons devra reposer sur les principes de base et les documents fondamentaux de la sécurité européenne et être menée avec les Européens. Il n'y aura pas de pourparlers sur la sécurité européenne sans la participation de nos alliés et partenaires européens, et nous ne ferons aucun compromis sur les principes clés sur lesquels repose la sécurité européenne, y compris, comme le président l'a dit à plusieurs reprises et comme il l'a dit directement au président Poutine, selon lesquels tous les pays ont le droit de décider de leur propre avenir et de leur propre politique étrangère sans ingérence extérieure. Et cela vaut pour l'Ukraine et cela vaut également pour les Alliés de l'OTAN et l'Alliance elle-même en ce qui concerne les modalités d'une défense collective de ses membres.

MODÉRATRICE : Passons à la ligne de Christina Ruffini.

OPÉRATEUR : Christina, votre ligne est ouverte.

QUESTION : Bonjour, est-ce que vous m'entendez ?

MODÉRATRICE : Nous vous entendons, Christina.

QUESTION : Merci beaucoup. Mon collègue a volé plusieurs de mes questions, mais j'aimerais rebondir sur quelque chose que vous avez dit, .Vous avez dit : nous sommes prêts à envisager un certain nombre de choses dont il n'était pas question par le passé, et les résultats seront très profonds pour la fédération de Russie ». Je sais que vous n'allez pas entrer dans les détails, mais pouvez-vous nous donner une idée générale de ce que vous voulez dire ?S'agit-il d'une réponse cinétique, est-ce une riposte économique, une combinaison des deux, ou est-ce quelque chose dont je ne parle pas et auquel je ne pense pas ?

HAUT RESPONSABLE DU GOUVERNEMENT : Je pense que nous avons été assez clairs sur le fait que les mesures sur lequel nous travaillons – et l'UE a dit la même chose – s'accompagneraient de graves conséquences économiques et financières, de conséquences politiques, etc.

MODÉRATRICE : Et passons à la ligne de Michael Crowley.

OPÉRATEUR : Un moment.  Michael Crowley, votre ligne est ouverte.

QUESTION : Bonjour, est-ce que vous m'entendez ?

MODÉRATRICE : Nous vous entendons, Michael.

HAUT RESPONSABLE DU GOUVERNEMENT : Nous vous entendons maintenant.

QUESTION : Très bien, merci. D'accord. Merci. Merci pour ce point de presse. Vous avez parlé de conséquences économiques et de conséquences politiques. Juste sur la question de l'assistance militaire aux Ukrainiens, certains membres du Congrès ont demandé instamment que les États-Unis envoient maintenant plus d'assistance militaire afin de dissuader une éventuelle invasion. Je me demande simplement si vous pourriez répondre sur ce point. Est-ce quelque chose que vous envisagez ? Que répondez-vous aux membres du Congrès (inaudible) s'armer un peu mieux maintenant comme moyen de dissuasion ?

HAUT RESPONSABLE DU GOUVERNEMENT : Merci, Michel. Rien que cette année, nous avons fourni plus de 450 millions de dollars d'aide à la sécurité à l'Ukraine, et la distribution d'une bonne partie de ces fonds se poursuit. Vous connaissez le genre de choses que nous avons fournies en matière de défense létale. Nous sommes également en dialogue intensif avec les Ukrainiens à tous les niveaux, y compris ceux du département de la Défense et du commandement des forces des États-Unis en Europe (EUCOM) en ce qui concerne leurs besoins. Nous continuerons donc à garder ces lignes ouvertes à mesure que seront définies les exigences ukrainiennes.

Je dirais également qu'un certain nombre d'alliés contribuent également et que nous discutons aussi avec nos alliés des besoins et coordonnons étroitement nos actions.

MODÉRATRICE : Passons maintenant à la ligne de Barbara Usher.

OPÉRATEUR : Barbara, votre ligne est ouverte. Allez-y s'il vous plait.

MODÉRATRICE : Barbara, êtes-vous en mode silencieux ?

OPÉRATEUR : On dirait que Barbara a appuyé sur le mauvais bouton pour sortir de la queue.

MODÉRATRICE : D'accord. Passons à la ligne de Will Mauldin.

OPÉRATEUR : Will, votre ligne est ouverte.

QUESTION : Merci beaucoup. Je voulais juste rebondir sur quelque chose que vous avez dit sur le format de toute discussion majeure avec la Russie, comme Moscou l'a demandé. Vous avez évoqué les partenaires du format Normandie, la France et l'Allemagne. S'agit-il des partenaires qui participeraient à ces discussions ou s'agirait-il de quelque chose de plus large à l'OTAN ou à l'OSCE ?

Et puis je voulais aussi demander : pour que des pourparlers aussi importants aient lieu, des pourparlers de haut niveau avec Moscou, une désescalade est-elle nécessaire ? Les Russes devraient-ils retirer des soldats et du matériel de la frontière, et vous attendriez-vous à ce qu'ils le fassent ? Merci.

HAUT RESPONSABLE DU GOUVERNEMENT : Merci. Donc nous sommes – désolé. Est-ce que quelqu'un – oui, d'accord.

Nous consultons donc maintenant nos alliés et partenaires, notamment au sein de l'OTAN, sur la question des formats et sur la manière d'aborder la liste des questions d'intérêt pour la Russie, ainsi que le menu des questions qui nous intéressent. Comme vous l'avez noté, vous voyez que ces documents russes comprennent une longue liste de choses. Certaines de ces questions ont fait l'objet d'une discussion dans le passé au Conseil OTAN-Russie lorsqu'elles avaient trait à la transparence et la désescalade des conflits entre la Russie et l'OTAN. Certaines des questions auxquelles ils font référence concernent plus largement les 57 membres de l'OSCE, notamment l'Ukraine, la Géorgie, la Moldavie et les voisins de la Russie. Et certaines d'entre elles relèvent de la catégorie directe – du contrôle des armements nucléaires, un dialogue qui intervient traditionnellement au format américano-russe, et en coordination étroite avec l'OTAN.

Nous essayons donc de le faire de manière que les pays qui doivent le faire participent aux négociations, et que toutes les parties affectées par les discussions sur les questions de sécurité européenne y soient partie, et nous reviendrons vers les Russes la semaine prochaine avec une proposition plus concrète à ce sujet, lorsque nous aurons pu consulter les Alliés.

Mais encore une fois, nous aurons aussi, je suppose, toute une liste de nos propres préoccupations en ce qui concerne la position et le comportement de la Russie que nous voudrons également voir prises en compte. Cela doit donc être fait sur la base de la réciprocité, rien à leur sujet sans eux en ce qui concerne nos alliés et partenaires européens, et comme je l'ai dit, nous avons ici une liste de la part des Russes qui englobe bon nombre des formats que nous avons utilisés par le passé. Nous devons donc déterminer comment nous organiserons cela, et nous leur ferons parvenir une proposition concrète dans le courant de la semaine prochaine.

MODÉRATRICE : Revenons à la ligne de Barbara Usher, s'il vous plait.

OPÉRATEUR : Barbara, votre ligne est ouverte.

QUESTION : Merci. J'ai interrompu l'appel par erreur, vous avez donc peut-être déjà répondu à cette question, et peut-être même dans le cadre d'autres questions. Mais je me demandais simplement si vous pouviez nous en dire plus sur votre évaluation de ce que vous pensez que préparent les Russes. Nous avons entendu dire que vous n'aviez – ou que l'administration n'avait pas déterminé si le président Poutine avait déjà décidé d'envahir. D'après ce que vous dites, il semble que maintenant que vous avez un processus en cours, vous avez peut-être le sentiment que cette menace a diminué, mais je ne sais pas. Quelle est votre évaluation de ce que préparent les Russes ? Merci.

HAUT RESPONSABLE DU GOUVERNEMENT : Merci, Barbara. D'abord juste pour dire que j'ai oublié la question sur la désescalade, alors permettez-moi de l'aborder en premier lieu.

De toute évidence, les Russes se montrent de plus en plus menaçants vis-à-vis de l'Ukraine et vis-à-vis des voisins et de l'Alliance de l'OTAN elle-même. Et évidemment, des conversations diplomatiques éventuelles, que nous espérons pouvoir mener, ont de bien meilleures chances de réussir si elles s'accompagnent d'une désescalade, et il sera très difficile d'amener des partenaires et alliés à dialoguer dans le contexte du genre d'intimidation dont nous sommes témoins actuellement. Nous expliquons donc clairement aux Russes, comme nous l'avons fait depuis le début et comme nous l'avons fait dans le cadre de la conversation du président avec le président Poutine et avec – et de la conversation du conseiller à la sécurité nationale Sullivan avec Ouchakov, et de la conversation du secrétaire Blinken avec le ministre des Affaires étrangères Lavrov, qu'une désescalade est absolument indispensable.

Vous avez demandé ce que préparent les Russes. Je laisserai les Russes parler d'eux-mêmes sur ce qu'ils préparent. Nous pensons, le président pense, nos alliés pensent qu'en cas d'inquiétudes, et nous avons des inquiétudes de notre côté, ils ont clairement des inquiétudes de leur côté, il vaut mieux en discuter dans un cadre diplomatique dans le format Normandie, dans ces autres formats dont nous disposons. Et c'est ce que nous proposons, et c'est une bien meilleure solution non seulement pour l'Ukraine, mais pour nous tous, pour la fédération de Russie elle-même.

N'oublions pas que la Russie a l'un des niveaux de COVID les plus élevés au monde. Le peuple russe n'a pas besoin d'une guerre avec l'Ukraine. Les Russes n'ont pas besoin que leurs fils rentrent à la maison dans des sacs mortuaires. Ils n'ont pas besoin d'une autre aventure à l'étranger. Ce dont ils ont besoin, c'est de meilleurs soins de santé, de reconstruire en mieux, de routes, d'écoles, d'opportunités économiques. Et c'est ce que montrent les sondages en Russie. Nous espérons donc que le président Poutine saisira cette occasion de dialogue diplomatique et écoutera également les besoins de son propre peuple.

Je crois que là-dessus, nous avons probablement couvert la question. Qu'en pensez-vous  ?

MODÉRATRICE : Je pense que vous avez fait un excellent travail, .Merci beaucoup. Et là-dessus le temps qui nous est imparti ce matin est écoulé.Je tiens à remercier tout le monde d'être à l'écoute et pour vos questions.Je tiens à remercier tout particulièrement notre intervenant d'être avec nous aujourd'hui.Merci, .Et je voudrais juste rappeler à tout le monde que l'intervenant du point presse de ce matin à des fins d'information est un haut responsable du gouvernement.Et là-dessus, ce point est terminé et l'embargo est levé.Bonne fin de journée.


Voir le contenu d'origine : https://www.state.gov/senior-administration-official-on-u-s-diplomatic-engagement-regarding-our-ongoing-commitment-to-ukraines-sovereignty-territorial-integrity-and-independence/

Nous vous proposons cette traduction à titre gracieux. Seul le texte original en anglais fait foi.

 


This email was sent to stevenmagallanes520.nims@blogger.com using GovDelivery Communications Cloud on behalf of: Department of State Office of International Media Engagement · 2201 C Street, NW · Washington, DC · 20520 GovDelivery logo

No comments:

Page List

Blog Archive

Search This Blog

5 Stocks That Could Double Your Investment in 2025

Download the Free Report Now  ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ...