Wednesday, October 13, 2021

Principaux résultats de la 48ème session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU

Department of State United States of America

Traduction fournie par le département d'État des États-Unis à titre gracieux



Département d'État des États-Unis
Bureau du porte-parole
Le 12 octobre 2021
Communiqué de presse

Lors de la 48ème session du Conseil des droits de l'homme des Nations unies (CDH), du 13 septembre au 11 octobre, les États-Unis ont préconisé des actions spécifiques à chaque pays et thématiques pour promouvoir un plus grand respect des droits humains et des libertés fondamentales des femmes et des filles, des personnes LGBTQI+, des populations autochtones, des membres de groupes minoritaires ethniques et religieux, des personnes âgées et d'autres groupes marginalisés et vulnérables. Les États-Unis ont continué à soutenir le Conseil dans son rôle pour focaliser l'attention sur les pays préoccupants et promouvoir la responsabilisation des gouvernements coupables de violations des droits de l'homme. Nous avons également condamné les représailles à l'encontre de défenseurs des droits humains. Les droits de l'homme étant au cœur de la politique étrangère des États-Unis, nous avons œuvré sur des questions clés en tant qu'État observateur, tout en briguant activement un mandat au Conseil pour 2022-2024.

Afghanistan : Les États-Unis ont coparrainé une résolution sur la « Situation des droits de l'homme en Afghanistan » sous l'impulsion de la Slovénie au nom de l'UE. Celle-ci crée un poste de rapporteur spécial chargé de la surveillance de l'évolution de la situation des droits de l'homme en Afghanistan et fait état d'une profonde préoccupation au sujet de la poursuite des signalements de violations des droits de l'homme en Afghanistan.

Burundi : Les États-Unis ont soutenu l'action de l'UE en faveur de la transition d'une commission d'enquête à un rapporteur spécial compte tenu de certaines améliorations de la situation des droits de l'homme au Burundi. La résolution garantit la poursuite de la publication de rapports solides sur les violations des droits de l'homme au Burundi.

Syrie : Dans le cadre du groupe restreint sur la Syrie, les États-Unis ont coparrainé une résolution relative aux violations des droits humains en Syrie comprenant une actualisation de la terminologie relative à Deraa et réitérant l'appel urgent à la libération des personnes détenues arbitrairement. Les États-Unis ont salué la reprise par l'ONU de son bilan officiel en ce qui concerne les centaines de milliers de victimes civiles du conflit. Les États-Unis ont soutenu une manifestation parallèle avec l'opposition syrienne et des groupes de la société civile sur la situation urgente et désastreuse des détenus.

Droits humains des peuples autochtones : Les États-Unis ont coparrainé une résolution présentée par le Guatemala et le Mexique portant sur les effets négatifs de la pandémie de COVID-19 et de la crise climatique sur les peuples autochtones. Cette résolution prend acte de l'importance de la protection des femmes, des filles et des défenseurs des droits humains autochtones contre les violations des droits de l'homme. Elle demande également la tenue d'un atelier en 2022 sur l'accroissement de la participation des peuples autochtones aux travaux du CDH.

Droits humains des personnes âgées : Les États-Unis ont coparrainé la résolution sur les personnes âgées qui souligne la discrimination à l'égard des personnes du troisième âge et les défis auxquels elles sont confrontées en matière d'accessibilité, d'éducation, d'emploi, de sécurité alimentaire, de santé, de participation à la société au sens large, de violence et de négligence.

Mandat du rapporteur spécial sur le changement climatique : Les États-Unis se sont engagés en faveur de l'action mondiale pour lutter contre la crise climatique. Nous avons hâte de travailler de manière constructive avec le nouveau rapporteur spécial sur la promotion et la protection des droits de l'homme dans le contexte du changement climatique.

Yémen : Nous soutenons les mesures menés par l'ONU pour mettre fin au conflit au Yémen. La documentation du Groupe d'éminents experts permet de veiller à ce qu'un processus de paix comprenne des voix et perspectives yéménites diverses. Nous sommes déçus que le CDH n'ait pas renouvelé le mandat du GEE pour le Yémen qui a produit des rapports précis et critiques sur les violations des droits humains au Yémen. Les États-Unis continueront d'œuvrer en faveur de la responsabilisation du Yémen et du processus dirigé par l'ONU pour mettre fin au conflit au Yémen, ainsi que pour des efforts de paix inclusifs faisant intervenir des perspectives yéménites diverses. La responsabilisation en cas de violations des droits humains est essentielle à une paix durable, et nous demanderons un nouveau mandat de l'ONU sur la responsabilité pour le Yémen.

Les États-Unis ont également coparrainé des résolutions sur la situation des droits de l'homme en Somalie, ainsi que sur la participation égalitaire aux affaires politiques et publiques ; les conséquences des mariages d'enfants, précoces et forcés ; la coopération technique et le renforcement des capacités dans le domaine des droits de l'homme ; et la coopération avec l'ONU dans ce domaine.

Les États-Unis se sont fermement opposés à plusieurs résolutions visant à introduire un langage vague sans signification convenue qui impliquait que les droits de l'homme sont détenus par des groupes plutôt que par des personnes, et contraire au respect des droits de l'homme et affaiblissant les cadres de longue date du système des Nations unies. Ces résolutions nuisent à l'accent mis par le CDH sur l'universalité des droits de l'homme et des libertés fondamentales en subordonnant les droits de l'homme détenus individuellement au développement et au progrès économique.

Déclarations conjointes : les États-Unis ont signé 12 déclarations conjointes thématiques ou spécifiques à un pays. Ils ont également promu une déclaration conjointe cosignée par 48 pays exprimant leur inquiétude face aux violations des droits humains dans la région du Tigré en Éthiopie et se sont joints à plus de 40 pays pour cosigner une déclaration conjointe à l'initiative du Royaume-Uni sur l'expulsion de sept représentants de l'ONU d'Addis-Abeba. Nous nous sommes également associés à 47 pays pour une autre déclaration commune de l'UE sur l'Afghanistan. Nous avons également signé des déclarations conjointes par pays sur le Nicaragua et deux déclarations condamnant la prétendue annexion et l'occupation temporaire par la Russie du territoire souverain de l'Ukraine en Crimée ; nous avons également cosigné des déclarations sur l'antisémitisme ; la diversité des familles ; deux déclarations chacune sur les procédures spéciales et la responsabilité de protéger ; les droits des personnes intersexes ; et les femmes, la paix et la diplomatie. Pour marquer la transition du Soudan hors des activités du CDH, nous avons signé une déclaration à l'initiative du Royaume-Uni saluant les progrès réalisés en matière de droits de l'homme au cours des deux dernières années et encourageant d'autres États à adopter une approche similaire.

Manifestations parallèles : Nous avons également participé à des manifestations parallèles sur la Syrie concernant les personnes détenues et disparues le 29 septembre et sur le rôle des médias au Conseil des droits de l'homme le 30 septembre.


Voir le contenu d'origine : https://www.state.gov/key-outcomes-at-the-48th-session-of-the-un-human-rights-council/

Nous vous proposons cette traduction à titre gracieux. Seul le texte original en anglais fait foi.

 


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